Les lourdes portes métalliques se referment derrière moi dans un claquement sec, aussi sec que l’air glacial qui descend des cimes avoisinantes en ce début de mois de février. Le ciel est couvert, le temps neigeux. Je me retrouve seul, debout sur le trottoir, immobile. Mon costume deux-pièces, inadapté pour la saison hivernale, n’est plus ajusté. Devenu trop ample, il faseille dans la brise comme une voile mal étarquée.
Mon avocate n’a pu se « soustraire à ses obligations », pour reprendre ses termes. Il y a trois jours, elle m’a annoncé, dans un courrier manuscrit, de sa belle écriture tout en rondeur, qu’elle regrettait de ne pouvoir être présente le jour de ma sortie pour m’accueillir, une obscure plaidoirie la retenant à la Cour de cassation de la Ville. C’est curieux, j’ai toujours porté un regard mitigé, pour ne pas dire dubitatif et critique, sur les avocats. Je les considère volontiers comme des parasites avides à l’affût des failles juridiques, des vices de forme et autres subtilités de procédure dont tout le monde se contrefout, sauf bien sûr ces soi-disant défenseurs du droit et leurs clients souvent pourris jusqu’à la moelle. Ils étaient pour moi, et beaucoup d’entre eux le sont encore, des empêcheurs de tourner rond, des freins entravant la progression vers les objectifs pragmatiques, des grains de sable à l’origine de déraillements spectaculaires, ou, bien pire encore, des échappatoires pour les spécimens les plus ignobles et haïssables de l’espèce humaine.
Maître Valentine Sterman a quelque peu infléchi mon appréciation sur cette profession qui finalement ne se différencie guère des autres activités humaines. On y retrouve pêle-mêle les idéalistes, les puristes, les avides, les profiteurs, les démagos, les généreux, les véreux, les génies, les médiocres, et tous les autres qualificatifs à la suite qu’il serait vain d’énumérer. Les invariants statistiques sont tenaces et leur variance souvent bien faible d’un échantillon d’humanité à l’autre. Maître Sterman fait partie des idéalistes généreux, une catégorie plutôt sous-représentée de nos jours.
Son énergie, son obstination, ses exigences en matière de vérité et de justice, et bien sûr les liens d’amitié que nous avons tissés m’ont évité de sombrer corps et âme. Sans elle, je n’aurais pas réussi à traverser ce gouffre abyssal qui s’est brusquement ouvert sous mes pas, dans la moiteur d’un jour d’été normal, un jour que rien ne distinguait significativement des autres. Elle m’a maintenu la tête hors de l’eau, m’extirpant des abysses. Comme un nageur sauveteur, elle m’a ramené de force sur la grève et m’a giflé. Figurativement bien sûr, mais ce n’en fut pas moins violent. Et giflé encore, jusqu’à ce que je reprenne mes esprits, un semblant de goût à la vie. C’est la pure vérité, sans elle, je ne me tiendrais pas ici, debout dans le froid hivernal.
Ma montre indique dix-huit heures et vingt minutes. La rue est quasiment déserte, seul un SUV anthracite garé à une centaine de mètres en amont de la prison semble attendre son heure. Je m’avance de quelques pas sur la rue des Trois Frères Dorche qui me ramène vers le centre-ville. Un coup d’œil furtif au-dessus de mon épaule me confirme que le SUV s’est, lui aussi, mis en mouvement. Il s’avance lentement en réduisant imperceptiblement la distance. Instinctivement, j’accélère la cadence pour sortir rapidement des zones d’ombre, ces zones que les caméras de vidéosurveillance ne couvrent pas ou insuffisamment. Plus qu’un bloc d’immeubles décrépis, ma destination est toute proche, mais c’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de surveiller mes arrières. Le vrombissement d’un V6 se fait entendre, le SUV a bondi en avant. Il est quasiment sur mes talons quand je m’engouffre dans la petite boutique Endurance-Pro à la devanture, comment dire ? Atypique ? Spécialisée ? Technique ? Spartiate ?
Aurélien me regarde, surpris par mon intrusion autant inattendue que précipitée. Il se tient debout derrière son comptoir encombré d’articles disparates qu’il n’a pas pris la peine de remettre dans les rayons. Des cordes, des casques, des torches, des piolets, des lampes frontales s’entassent pour former une ligne de crête assez réussie, d’un point de vue figuratif, j’entends. L’ordre et le rangement n’ont jamais été le fort d’Aurélien.
— T’es sorti ? Finit-il par demander. Son sourire étrange, qui jamais ne se départ d’une pointe d’ironie, égaie enfin son visage buriné. Il m’ouvre ses grands bras en m’offrant une accolade virile et fraternelle.
— Une remise de peine inespérée ! Mon avocate est redoutable, tu la connais…
— Une remise de peine ?
— … Aurélien, après ces mois interminables d’incarcération, j’ai besoin de changer d’air, de prendre le large. Il me faut du matos pour une rando sous Barre Noire.
— Barre Noire ? En cette saison ? T’es dingue ?!
— Aurélien, j’t’en prie !
— T’as vu la météo ?
— Précisément, ça s’améliore demain !
Je ne peux me résoudre à entraîner Aurélien dans cet enfer qu’est devenue ma vie. Je ne supporterais pas que les sbires qui me harcèlent s’en prennent à lui. Heureusement, c’est un taiseux, pas du genre à s’éterniser en palabre. Il est pompier volontaire, secouriste de haute montagne. L’urgence, c’est son rayon. Il ferme sa boutique avant de m’accompagner dans sa remise où il entrepose son stock et un sac prêt pour les départs précipités. Il me tend une combinaison adaptée à ma taille et à la saison.
En un temps record, Aurélien me fait franchir le pas de la porte de service en me poussant dans l’arrière-cour.
— Fais pas le con, dit-il en me tendant les clés de sa voiture. Il est inquiet, je le mesure à ses hochements de tête caractéristiques.
— Toi aussi, fais attention ! Ne prends pas de risques, garde tes distances.
Aurélien ne me quitte pas des yeux. Son regard incisif me sonde avec l’insistance inquisitrice de celui qui doute. Je n’en dirai pas plus, il m’est impossible de le compromettre davantage.
Le petit 4 × 4 d’Aurélien est garé dans une ruelle adjacente. Je jette mon sac sur le siège passager et saute derrière le volant. Un homme au téléphone greffé à l’oreille attire mon attention à l’entrée de la ruelle. Il brandit ce qui s’apparente à une arme de poing. Ces mecs sont fêlés, mais il leur reste une certaine capacité de réflexion. Le porte-flingue plonge sur le trottoir tandis que je prends la fuite pour rejoindre la N94 en direction du lac de Serre-Ponçon.
Je conduis vite, à la limite de la tenue de route et de la puissance du petit Suzuki qui proteste en ronflant dans les aigus. Une neige dense et lourde se met à tomber abondamment, les essuie-glaces peinent à l’évacuer. L’œil rivé sur le rétroviseur, il m’arrive de faire quelques embardées. Au bout des longues lignes droites en faux-plat montant qui flirtent avec la Durance, des feux de route que je n’arrive pas à décrocher surgissent de plus en plus tôt derrière moi. Le lac de Serre-Ponçon est déjà loin quand L’Argentière-La-Bessée se présente enfin. Je passe les dos-d’âne en ralentissant à peine. Le village semble désert, aucune âme ne se risque dans le blizzard qui balaie la rue principale. À la sortie du patelin, je bifurque sur ma gauche pour emprunter la D994 en direction du parc des Écrins. Le terrain est plus propice au Suzuki, bien plus léger et agile. Il enchaîne avec fluidité les lacets serrés de la départementale qui prend par tronçon des allures de piste enneigée. Je reprends quelques longueurs d’avance sur mes poursuivants.
La piste se termine au pied du refuge de Madame Carle en une boucle qui alimente un large parking désert à cette heure avancée. La nuit est froide. Il ne neige quasiment plus. Seuls quelques flocons épars s’agitent encore nerveusement dans les bourrasques. Je chausse mes raquettes, passe le sac à dos sur mes épaules et m’engage au pas de course sur le chemin le long du torrent de Saint-Pierre. J’entends bientôt les rugissements du SUV à mes trousses. La montagne sera donc l’arbitre de notre dernière confrontation.
Les heures s’écoulent fastidieusement. La montée est rude. Mes pas dans la poudreuse de plus en plus pénibles, douloureux. Mes poursuivants sont jeunes, entraînés et apparemment bien équipés eux aussi. Ils ont dû se servir dans le magasin d’Aurélien. Mon angoisse monte d’un cran. J’observe en contrebas leur progression. Des lampes frontales dansent en rythme en suivant les traces profondes et triviales que je laisse derrière moi. Si j’avais nourri le mince espoir d’arriver à les semer durant la marche d’approche de l’ascension de Barre Noire, celui-ci s’est bien vite évaporé.
Au bout de deux heures et demie de marche, je sors enfin de la forêt. Mes tentatives pour leur faire perdre ma trace ont toutes lamentablement échoué. Le ciel est miraculeusement dégagé. La voûte céleste ensorcelante rendrait presque cette course nocturne féerique si je n’étais pas l’objet d’une chasse sans merci. Je consulte mon GPS cartographique pour me repérer. Je dois absolument contourner le glacier des Barres. Je ne me sens pas prêt à le traverser de nuit, surtout depuis le réchauffement climatique qui accélère sa fonte. Les hommes qui me traquent ne sont pas encore sortis du bois. Je reprends mon rythme lent sous une Voie Lactée étincelante à couper le peu de souffle qu’il me reste.
J’ai dû m’assoupir lors de ma précédente pause. Je me suis refroidi. Un froid intense secoue mon corps transi de frissons incontrôlables. Il est quatre heures du matin. Je n’en peux plus. La pente est trop raide. Je me débarrasse de mes raquettes pour chausser les couteaux. Les lampes brillent un peu plus bas dans la pente. Elles ont indéniablement grossi. Il n’y a rien que je puisse faire pour retarder les hommes qui me pourchassent. Je reprends difficilement mon ascension en m’aidant du piolet. Mes pas sont mécaniques, je perds la notion du temps qui semble lui aussi ralentir sa course dans cette montée interminable.
Il est bientôt six heures trente. Des créatures bondissantes détalent devant moi. Elles disparaissent avec une aisance déconcertante pour s’évanouir vers les crêtes. Que n’ai-je hérité de quelques gènes de bouquetin, je me serais joué de la pente et de la gravité qui se liguent contre moi. Je serpente pesamment dans la combe étroite qui forme un couloir pentu bordé de petits crêts granitiques escarpés.
Je ne suis plus qu’à une centaine de mètres de la brèche qui ouvre un passage vers la Barre des Écrins lorsque j’atteins enfin, au bord de l’épuisement, une roche en forme de menhir située sur la lèvre granitique à l’est du couloir. Je surplombe le glacier Blanc, à plus de 3 400 mètres d’altitude. Au-dessus de moi, la crête de Barre Noire se détache nettement sur un ciel qui déjà pâlit. Le sommet est à portée de main, 300 mètres plus haut, guère plus. Je suis au bout du rouleau. Je localise les hommes qui me pistent sans relâche depuis Gap. Ils marchent à une cinquantaine de mètres en contrebas. Je n’ai plus l’énergie ni le courage de fuir. Pour autant, je ne leur laisserai pas le plaisir de mettre fin à mes jours.
Je profite des quelques instants qui me restent pour nettoyer à l’aide du piolet la pointe de la roche mégalithique en évacuant la neige et la glace qui la recouvrent. Elle est là ! La croix que j’avais gravée deux ans plus tôt, à l’endroit précis où tu es morte, mon tendre amour. Ce jour-là, j’avais juré sur cette croix que je vengerais ta mort.
J’ai essayé. Je les ai traqués pendant des mois. J’ai planifié minutieusement leur anéantissement… tout cela en vain. Le jour J le courage m’a manqué, je les ai laissés s’enfuir. Je t’ai trahie Sylvia.
Je pleure de frustration, de rage, d’épuisement. Je pleure notre amour perdu. Pourras-tu me pardonner ? Je retire mes gants pour parcourir de mes doigts dénudés l’emblème Christique. J’essuie mes larmes qui décidément ne tarissent pas. Je ne suis pourtant pas croyant. Mais toi Sylvia ? Toi qui portais une jolie croix en or autour de ton cou délicat ? Ne l’étais-tu pas un peu ? Ne cachais-tu pas au fond de toi cette foi que tu n’aurais peut-être pas osée admettre ou révéler à un agnostique de mon espèce ? Ton corps me manque, ton odeur, ton sourire, tes rires, ta complicité, ta douceur, ton regard, sur moi, sur le monde… Ton absence rend ma vie si insignifiante et insipide.
J’ai peur. Une peur qui me prend aux tripes. Je n’aspire plus qu’à l’avènement de cette délivrance annoncée. Une fin rapide et sans bavure. M’attends-tu Sylvia ?
Seuls quelques pas me séparent du néant froid et indifférent qui me tend les bras. Les crevasses du Glacier Blanc pour tombeau, peut-on rêver de plus belle sépulture ?
Ils ne sont plus qu’à quelques dizaines de mètres. Le visage défiguré de l’homme, l’animal abject qui a détruit ma compagne et ma vie, exhibe un sourire sadique dans le halo de sa lampe frontale. Ses cicatrices de grand brûlé, malgré les nombreuses greffes qu’il a dû subir, sont encore plus laides que dans mes souvenirs. Au moins gardera-t-il une marque bien visible de mon passage. Chaque fois qu’il se regardera dans une glace, le tatouage infernal sera là pour lui rafraîchir la mémoire. Il se vante, hurle quelques insultes que les échos rendent difficilement intelligibles. Il comble serein, satisfait et euphorique la courte distance qui nous sépare. Il jubile, son honneur de truand sera bientôt lavé.
Le ciel s’embrase à l’Est. La vue est époustouflante. Un jour nouveau, resplendissant s’annonce. Je m’avance, d’un pas, le regard perdu au-dessus de la vallée…
Le dernier pas, ce pas ultime pour l’éternité, m’est désespérément refusé. Un réflexe primitif, reptilien, prend soudain les commandes et je me fige !
L’homme au regard torve s’immobilise lui aussi. Son regard est tourné vers le sommet. Il a entendu comme moi un craquement sourd, caractéristique. L’espace-temps est suspendu, comme si le destin hésitait entre deux mondes parallèles, entre la vie ou la mort du chat de Schrödinger. Puis l’air frémit imperceptiblement. Une fissure infime, du moins apparaît-elle ainsi à la distance où je me trouve, se dessine sur une plaque à vent, cent mètres au-dessus de nos têtes. Elle tergiverse encore un court instant, puis se décide, s’agrandit. Un bruit sourd et terrible s’empare de la vallée. La plaque s’est détachée, se transforme en avalanche. Le monstre se nourrit de la pente et prend de la vitesse. Il s’abat sur nous avec une vélocité impressionnante, dans un vacarme assourdissant. Je m’accroupis en m’adossant au pied de la stèle granitique, la tête engoncée dans mes bras, en position fœtale. Mes dernières pensées vont vers toi Sylvia.
Le sol tremble. Un tsunami vrombissant est passé au-dessus de moi. Pour autant que je puisse en juger, je suis toujours vivant. L’air saturé de neige fine et froide est irrespirable. Je tousse à en recracher mes poumons. Il ne s’est écoulé que quelques dizaines de secondes, quelques minutes tout au plus, et déjà le calme revient. Le silence reprend ses droits aussi rapidement que le chaos avalancheux a dévalé le couloir neigeux. Seule ma toux persistante trouble encore la sérénité retrouvée des lieux. Les hommes qui me poursuivent ont disparu comme s’ils n’avaient jamais existé, comme s’ils n’étaient qu’un artefact de mon subconscient construit de toute pièce pour nourrir mes névroses.
Un mouvement rapide à la périphérie de mon champ de vision, accompagné de crissements incongrus dans cette nature déserte et sauvage, alertent mes sens exacerbés par l’adrénaline qui sature mes veines. Je me retourne dans un élan trop brutal.
Un homme encapuchonné, couvert de neige dans une combinaison blanche, grand et mince, se matérialise devant moi.
— C’est fini, ça va aller… tout va bien, déclare-t-il d’une voix apaisante.
Je l’observe muet et stupéfait. Une expression triste, indéfinissable, apparaît sur son visage.
— J’ai reçu un appel paniqué du Docteur Sterman, ta fuite de l’hôpital a mis le service dans tous ses états. Je suis sur tes traces depuis Gap et ton départ précipité de la boutique.
Devant mon incompréhension, l’homme ajoute :
— Il n’y a que nous. Personne ne te poursuit, personne n’a jamais voulu porter atteinte à ta vie, Jean… si ce n’est toi-même.
Incrédule, je balaie du regard le couloir de Barre Noire.
Sur sa partie haute, il est intact, immaculé. Au-dessous de moi, une coulée de neige recouvre partiellement ma trace qui serpente encore dans le bas de la combe enneigée, témoignage bien visible de mon errance. Est-ce moi qui ai déclenché le départ de la plaque à vent ?
Ma tête explose, comme sous le coup d’un électro-choc. Et, tout me revient en bloc. L’accident de Sylvia, le SUV qui a pulvérisé sa petite Renault, les photos des gendarmes, son corps menu désarticulé, la face brûlée au quatrième degré du conducteur ivre, les passagers désincarcérés du véhicule sur des civières et puis mon effondrement, mon hospitalisation, l’addiction aux psychotropes, mon internement.
Je me tourne vers la roche sur laquelle Sylvia a gravé nos deux prénoms séparés du signe « plus ». C’est ici même que je lui ai déclaré mon amour et qu’elle m’a embrassé pour la première fois. Je tremble, mes jambes ne me portent plus.
— Sylvia aurait voulu que tu vives, que tu refasses ta vie… tu le sais au fond de toi, affirme Aurélien, sûr de lui.
Il est temps de la laisser partir frérot !
Aurélien, mon frère aîné, mon complice de la première heure, ce monolithe inaltérable dans le chaos de ma vie, se tient là, debout, à mes côtés.
Son visage est sombre, son regard profond. Nous nous dévisageons dans le silence de l’aube. Tant de choses voyagent dans nos regards en cet instant singulier, des choses que les mots ne sauraient pleinement dépeindre.
COMMENTAIRES SOUS LE TEXTE
31/12/2021 06:26 M. Iraje
Jusqu’au bout on s’accroche …
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13/11/2021 13:58 Ninn’ A
l’absence de Sylvia et comment se retrouver dans le multivers 🙂 je fais ma maligne mais ça ne fait pas longtemps que je connais le « chat de Schrödinger ». bien, bien ! j’ai apprécié.
– 13/11/2021 15:01 Noan Gouliet
Il n’est pas toujours facile de s’extirper d’un trou noir 😉 Merci Jeanne pour le commentaire.
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11/11/2021 22:18 Virginie Denise
Poursuite, fuite… Merci pour ce texte plein de suspense et de surprises.
– 12/11/2021 08:40 Noan Gouliet
Merci Virginie pour votre visite.
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09/11/2021 19:17 de l air
Une fin inattendue qui retourne complètement l’histoire et vient conclure ce drame haletant porté par une progression originale et une écriture sans failles.
– 10/11/2021 09:57 Noan Gouliet
Merci de l air pour votre appréciation sur cette nouvelle.
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02/11/2021 08:36 Anonyme
Fort!
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02/11/2021 08:22 Annabel Seynave-
Un bon texte au ton original, bien construit, plein de réflexions intéressantes. La chute est inattendue, vous parvenez à garder la tension dramatique jusqu’à la fin. Bravo !
– 02/11/2021 08:58 Noan Gouliet
Merci Annabel pour votre retour.
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01/11/2021 07:23 Mijo Nouméa
Une histoire bien ficelée, avec de fausses pistes d’un polar noir qui égarent le lecteur, pour une chute inattendue, forte en émotion inhérent au deuil brutal d’un amour perdu. J’ai apprécié ce retour au lieu du premier baiser scellé dans la roche de cette paroi escaladée.
– 01/11/2021 08:54 Noan Gouliet
Merci Mijo pour votre visite. Ravi que l’intrigue vous ait plu.
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31/10/2021 14:14 Ginette Flora Amouma
Un voyage au centre de cet esprit livide et imprévisible qui nous tient de cerveau . Une écriture puissante , maîtrisée , qui converge vers un objectif déterminé . Une intrigue qui surprend ; de polar , il débouche sur un drame psychologique . Une tenue de route qui est magistrale .
– 31/10/2021 18:48 Noan Gouliet
Merci Ginette pour votre lecture et avis sur ce texte
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